Non, chuis pô ronchon, c'est juste que:

Y a des jours comme ça, où...
- Les réveils ne devraient pas pouvoir s'éteindre tant qu'on est pas complètement opérationnels, ce qui éviterait les "vite vite, où j'ai mis ma chemise, grrrrmblgrrr, il est où mon portable, paf, aïeuuuu, elle fout quoi cette table au milieu de la salle, pas le temps pour le petit déj', chuis à la bouuuuurre!!!"

- Cela dit, il devrait aussi exister une loi anti-réveil. Que le mot même soit banni à tout jamais. Que les gens puissent se lever et aller bosser à l'heure qui leur convient le mieux (utopie vous dites? meuh non, avant-garde!)

- Quoi que je fasse, il vaut mieux pour mon coeur que j'évite de croiser mon reflet dans un miroir (cheveux moches, coiffure moche, peau moche, moi moche quoi!)

- Je déteste mon boulot. Les gens. Les nuages. Les étiquettes à bagages. Les chiens. Les enquêtes de satisfaction. Les odeurs corporelles. Le téléphone. Mon uniforme. Les gens (oui je sais, ça fait deux fois mais vraiment)

- On se dit que heureusement, il y a les collègues. Que pour un peu on leur ferait plein de bisous tellement on est content d'être dans la galère avec eux et pas avec d'autres.

- Le café, c'est vital. Même que pour avoir une dose, on serait prêt à n'importe quoi, voire même un peu plus. Parce que sans, je serais capable, dans un accès de manque, de déchiqueter les gens, les étiquettes à bagages, les chiens, les enquêtes de satisfaction, le téléphone, mon uniforme, les gens (si si, deux fois aussi)

- On maudit cet enfoiré de marchand de sable qui laisse traîner ses sacs poussiéreux sous les paupières de tout le monde, causant frottage de nyeux et décrochés de mâchoire intempestifs en chaîne.

- On devrait juste aller se recoucher et attendre que le grain passe...