La vie en rose...

28 juin 2009

A cause de certaines personnes à la sensibilité... comment dire? Défaillante (pour ne pas dire inexistante) le ton du dernier message était un brin déprimé et déprimant, malgré le climat festif...

Mais le moral est remonté bien vite grâce à toutes les autres personnes qui m'entourent et que j'aime. Mes collègues, notamment, qui m'ont offert les mots et les gestes que j'aurais attendu de personnes plus proches. L'an dernier à la même époque, j'étais persuadée que le monde du travail était un repaire de requins, de crapauds bouffis de vanité et d'autosuffisance, et de garces aigries et manipulatrices. Ceux que j'ai rencontrés au mois de septembre et avec qui je travaille désormais, m'ont prouvé que cela n'était pas une généralité et qu'on pouvait trouver des trésors d'amitié, de générosité et d'écoute. Merci pour vos petits cris de hamster sous ecsta (Flo, Sophie, j'ai eu l'impression de devenir Carrie annonçant la grande nouvelle à Charlotte), pour vos grands yeux écarquillés d'indignation (ça m'a rassuré sur l'abnormalité de ma famille) et vos gloussements incrédules (qui me permettent de bien dédramatiser certaines situations rocambolesques). Du coup, l'éventualité de rester me paraît être la meilleure chose à faire pour atteindre le but que je me suis fixé.

Il y a aussi eu les copines et leurs commentaires de soutien: je vous renouvelle mon message d'amour, mes chéries, sans vous ma vie serait un cône glacé sans chocolat au bout, un après-midi plage sans mecs dont on peut mater les fesses, un barbec' sans chipo...

Message aussi plus particulier à la dernière en date qui ait commenté, à celle qui m'a promis un câlin maternel de remplacement (que j'accepte avec grand plaisir au demeurant), à celle qui met des homards en plastique et des crevettes aquaphobiques dans sa piscine, à celle qui croit en moi: Merci!

Il y a eu les enveloppes dans ma boîte aux lettres, dont la seule petite étiquette bleue a suffit à me faire deviner qu'elles venaient de faire un long périple par-dessus la Manche et qu'elles étaient chargées d'amour et de bonheur. Là, les expéditeurs ont peu de chance de lire ce blog, mais que les autres le sachent: j'ai une future belle-famille formidable!

Question famille, ma frangine aussi a été top niveau, bien que j'aie été super chouineuse et deséspérante (eh oui, j'ai un caractère pourri et j'assume)

Bref, j'ai vraiment eu une semaine toute rose et je l'ai terminée sur un week-end absolument formidable qui m'a fait grimper sur un petit nuage barbapapa et depuis je n'en suis pas redescendue!

Vendredi, soirée cop's avec cocktail à petites bulles au Bungalow (ça faisait longtemps) et resto dans le Vaugueux (ça faisait longtemps aussi): je me suis trop éclatée!!! Il faut dire que j'étais accompagnée par la crème de la crème des copines, que les petites bulles ça me met toujours en joie, que le temps était magnifique, que la nourriture était divine (mmmm l'assiette de petits desserts) et que le serveur était drôle à son insu (roooh le pauvre, rassurez-vous, on lui a laissé un bon pourboire en compensation) et que terminer une soirée par une partie de Lapins Crétins sur Wii (attention aux crevettes fortiches en rythme par contre, elles laminent un peu les scores), c'est vraiment la meilleure façon de clore une semaine et d'entamer un week-end!

Samedi, atelier coiffure chez Sophie pour un demi-chignon banane serti de quelques perles et brillants. Sachez qu'à grands renforts de laque (allergiques s'abstenir), d'épingles (je ne sais même pas combien je lui en ai planté dans la tête) et de tirage de cheveux (mais pas trop quand même), je suis presque capable d'éxécuter des chignons spéciaux pour grandes occasions: mariages, bâptemes, bar-mitsvas, circoncisions, y a qu'à demander!

Après ça, petite flânerie à la jardinerie, où j'ai récupéré de nouveaux pots pour mes fraisiers mutants: à la base j'en ai acheté trois pieds mais ils envoient tellement de rejets à droite et à gauche qu'il faut absolument que je dompte l'invasion et que je tente la transplantation pour obtenir des kilos de fraises! Evidemment, de retour chez moi, j'ai amoureusement bichonné mes petites plantes chéries, utilisant mes minis outils so cute offerts par Darling... Pour un peu, je me serais prise pour une très distinguée lady soignant sa roseraie... Certes, une lady en jean sur un balcon de 6m², avec les ongles tout noirs d'avoir allègrement patouillé dans la terre de bruyère, les cheveux devenus complètement fous à cause du temps, mais laissez-moi rêver un peu!

Epuisée de tant d'activités constructives, j'ai ensuite décidé de battre mon record personnel de bullage sur canapé et me suis gavée de clips de Mickael Jackson: un peu de nostalgie quand même à revoir l'artiste du temps où son génie et son aura étaient intacts...

Je ne vous avouerai pas que j'ai passé le reste de ma soirée sur l'ordi à mater des robes de mariées, je ne dirai pas non plus que j'ai beaucoup rêvassé à où, quand, comment, avec qui, etc, et je passerai bien évidemment sous silence le fait que je me sois créé un petit dossier photos, juste pour les idées...

Ceci dit, je serai bien obligée de confesser l'achat dimanche matin, lors de ma promenade en tête-à-tête avec mon chien, d'un magazine spécial mariage... Magazine que j'ai ensuite paresseusement feuilleté au bord de la piscine parentale, nonchalamment installée dans le hamac de papounet chéri, vacant pour l'occasion (les autorités ayant été réquisitionnées sans préavis pour le cheerleading de ma frangine triathlète). Le pied, quoi. Et histoire de terminer en beauté mon week-end, Darling ne travaillant pas, il a été nous chercher une portion de tonkatsu et des sushi, que nous avons dégustés collés l'un à l'autre sur le canap'...