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Ma vie c'est du blabla...
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27 juillet 2009

Un dimanche plus que parfait...

Dimanche, 8h30: Darling me réveille d'un petit bisou d'au revoir et avant même que j'aie eu le temps de décoller 1/6ème de paupière, pfuit, il a disparu.

8h33: zut, je suis réveillée et il me reste précisément 27mn avant la sonnerie. Que faire?
8h34: et si je m'étirais?
8h35: raaaah, c'est trop bon, les draps sont tout propres, un peu rêches, comme je les aime!
8h36: je scrute consciencieusement le plafond. Ca me rappelle une vieille pub Crunch avec un couple léthargique partageant une discussion de haut vol qui faisait "As-tu déjà regardé le plafond, Anja? Non, pas plus que ça, Heinrich... C'est vrai que le plafond est très présent". C'est vrai que plus je le regarde, plus je trouve qu'il est présent ce plafond. Comme quoi la pub n'est pas touhjours mensongère...

8h42: je me demande comment ce serait si on avait des plafonds en verre. Ce serait plutôt marrant. Quoique. Non réflexion faite, ce serait pas si marrant que ça quand on considère qu'on est coincé au deuxième étage d'un immeuble où vivent principalement des petits vieux. Il faudrait vivre au dernier étage. D'ailleurs pourquoi je peux pas habiter au dernier étage, j'aimerais tellement ça! C'est pô juste...

8h51: au fait, rien à voir mais faudrait peut-être que je sache à quelle heure je suis attendue à ma garden party...
8h52: où est mon portable??? Pas sur la table de chevet au milieu de mon enchevêtrement de boucles d'oreilles (oui, je sais je suis bordélique), pas par terre au milieu du petit tas de magazines, pubs, bouquins en tous genres (oui, re)... Ah, le voilà, planqué sous mon oreiller (quoi, c'est pas place?)

8h53: ça a beau faire quasiment deux mois que je l'ai, je continue de m'extasier sur ce portable et son fond d'écran qui réagit à l'orientation et qui fait tomber une pluie de confetti toujours différents. Je les fais tomber doucement, hop, d'un coup c'est l'avalanche, doucement, hop, de droite à gauche, doucement, hop, de bas en haut...

8h54: bon c'est pas le tout, texto à ma crevette. Je suis tentée par l'envoi d'un "Comment que j'veux dire, à quelle heure c'est-y qu'on graille?" mais l'écriture intuitive semble ne pas pouvoir me permettre ce genre de fantaisie...

8h55: mon cerveau est réveillé mais pas mes doigts en fait. Ces traîtres appuient sur des touches que je ne leur ai même pas demandées, du coup mon message ressemble à du gluck (mi-suédois, mi-hollandais). Vais-je réussir à me faire obéir, nom de nom???

8h58: après plusieurs essais infructueux (saleté de doigts), j'ai enfin réussi à taper un message non crypté et à l'envoyer: victoire!!!

8H59: la réponse arrive, très rapide. Il semblerait que les petites pattes de la crevette soient beaucoup plus agiles que mes knackis. Me sentirais presque vexée.

9h00: "What you're gonna do with all that junk, all that junk inside your trunk? I'm get get get you drunk, get your love drunk of my hump". Y a pas à dire, avoir les Black Eyed Peas en sonnerie de réveil, ça tue sa race. Je saute hors du lit en frétillant du croupion (n'essayez même pas d'imaginer, vous pourriez vous faire du mal) mais m'arrête net dans mon élan car une question existentielle me percute de plein fouet (la collision est douloureuse): qu'est-ce que je vais bien pouvoir me mettre??? Check-up du temps: mouaif, vaguement nuageux mais dans les terres c'est peut-être différent (il y a même de fortes chances), il faut que je pare à toutes les éventualités...

9h02: bon, je verrai ça plus tard, d'abord il me faut ma dose d'internet. Le quinté gagnant: ma messagerie, fessebouc, mon blog, celui de Caroline, celui de louloute. Pas grande activité, c'est la loose.

9h32: petit détour par mon balcon, je pique trois fraises et deux framboises, fais joujou avec ma sensitive (mékoikesse? me direz-vous,  ignorants du fabuleux monde des plantes! Eh bien une sensitive, c'est ça), fourre mon nez dans le jasmin, la verveine citronnelle et la menthe, bref, j'enjoy grave la life...

9h34: revenons à notre question existentielle du jour. Mon costume de scène. C'est pas parce que je change de maman que je dois me saper comme une pouilleuse, il faut que je fasse honneur à l'invitation. Pantalon en lin beige/débardeur noir? Non, trop salissant le beige. Jean/débardeur noir? Je risque d'avoir trop chaud en bas.  Robe? Trop habillée. Jupe/t-shirt noir? Pas satisfaisant non plus. Aaaaargh, mais pourquoi ai-je donc tellement de fringues et si peu à me mettre???

9h58: une douche résoudra peut-être cette situation de crise.
10h12: je me décide pour le pantalon en lin avec un top mauve et des tongs: le bas est "casual", le haut chic-ise (z'avez-vu comment je parle bien le trendy) l'ensemble.

10h13: j'exhume les deux pièces du fin fond de mon dressing et mets en condition mon ennemi de toujours: le fer à repasser (mamounette, repassée en mode vipère, m'a rabâché toute la semaine que j'avais l'air d'une souillon dans mes fringues froissées).

10h15: le fer est chaud, ne reste plus qu'à le battre. Ah non, c'est pas celui là. En fine stratège du repassage (et surtout feignasse notoire, je l'admets) j'examine l'objet du délit de froissage pour déterminer par quel côté l'attaquer. Et là, un détail m'interpelle: que vois-je donc sur la fesse droite de mon pantalon? Un trou. Tout petit, minuscule, un trou de rien du trou tout, pardon. Mais comme on dit, petit trou deviendra grand et je n'ose prendre le risque. En urgence, je revois mes plans.

10h25: finalement ce sera toujours le top (soigneusement repassé), les tongs et au milieu, une petite jupe en jean. Sauf qu'en baissant les yeux sur mes guibolles et les choses qui les terminent (à ce niveau, on ne les appelle plus pieds), je me rends compte que ma pédicure est en berne: vernis écaillé et cuticules mutantes. Dans les tongs, je crois que ça va pas être possible.

10h42: ouf, ai réussi à cacher la misère.

10h43: aaaaahh, j'avais oublié mes cheveux! Ils ont séché en tas sur ma tête pendant que je m'agitais et ils ne ressemblent plus a rien...

10h55: bon, mes cheveux sont domptés (plus ou moins), mes dents brossées, mon mascara posé, ma peau de croco hydratée, tout a l'air d'être en ordre, je dois pouvoir y aller normalement!

10h56: ah ben non, j'allais partir sans le petit cadeau pour mon hôtesse et sans mon matos de secours... En un clin d'oeil, le cadeau est emballé (sans scotch et avec du papier recyclé: un vrai tour de force) et mon sac rempli du nécessaire (un maillot de bain+serviette si trempette en piscine, un jean+t-shirt+baskets si balade, crème solaire si le soleil reste, gilet si le soleil part, appareil photo anyway).

11h05: je jette un coup d'oeil aux directions données par la crevette, c'est bon, je suis partie!!!

11h10: premier arrêt, tirette a sous et fleuriste. Pas de chance, la tirette ne donne plus que des billets de 50€. On est en fin de mois, ai-je atteint ma limite, ma carte sera-t-elle avalée?? Ouf non, mais j'ai un beau gros billet pour aller acheter une rose...

11h17: je repars et constate que, horreur, ma jauge à essence flirte dangereusement avec zéro! Mon gros billet retiré, me restera-t-il assez pour me payer suffisamment d'essence pour l'aller-retour?

11h32: arrêt sation essence, l'automate 24/24 ne veut pas lire ma carte. Je commence à flipper. Une fois, deux fois, trois fois. Je commence à jurer façon Hugh Grant dans "Quatre mariages...". J'essaie sur une autre machine... Ouiiii, ça marche!

12h00: après bien des péripéties et un léger détour, je suis enfin arrivée. Où? Au milieu de nulle part, ou presque. C'est vrai que quand on voit où elle a grandit, on se dit que c'est pas étonnant que la crevette elle ait pas su nager avant ses 26 ans. C'est en fait une crevette des champs!

Alors, mis à part le fait que je me retrouve très loin de la mer, j'ai adoré la suite. Entre la visite guidée du domaine, les caresses aux lapins (bientôt à la moutarde mais chut, ils ne faut pas qu'ils sachent), le repas savoureux (mention top aux haricots verts du jardin et à la viande savamment carbonisée pile comme j'aime), l'ambiance chaleureuse et détendue et l'extrême gentillesse des convives, je ne sais plus où distribuer mes bons points!

Sans parler de l'extraordinaire balade dans un coin que je ne connaissais pas du tout mais qui m'a ramenée illico à de (trop) lointains souvenirs écossais.

Famille Lamiet: je vous aime, merci pour ce fabuleux dimanche!

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