Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Ma vie c'est du blabla...
Ma vie c'est du blabla...
Newsletter
Derniers commentaires
Archives
5 avril 2010

Les semaines se suivent mais...

Elles ne se ressemblent vraiment pas. Dommage. La dernière fut bien pourrie. La précédente, malgré une petite mésaventure somme toute relativement bénigne, fut au contraire bonne. Je vous fais un petit retour arrière.

Il y a deux semaines, j'ai commencé par un lundi de repos. Une façon pas dégueu de démarrer, je vous l'accorde, mais n'oublions pas que c'est aussi parce que je bosse le week-end. Bref, passons.

Un lundi à l'envers du monde donc, avec, pour une fois, des projets. En l'occurence, la perspective d'une chouette petite journée avec ma reine de coeur. Dans les faits, une super journée avec une invitée surprise (une pomponette aux cheveux d'argent). On a pouffé à l'unisson devant L'Arnacoeur, on a dégusté un bagel au poulet korma (very yummy) et un sticky toffee pudding (ze famous Stuart's pudding d'Applecross) chez Dolly's puis on s'est affalées dans les canap' pour papoter de tout et de rien. Pas loin de ma vision du bonheur, faut le dire. Bon film, bonne tambouille, bonnes copines: que faut-il de plus à une nana pour être heureuse? Je vous le donne en mille... Du shopping!!! Ce qu'on n'a bien évidemment pas manqué de faire, une fois qu'on a réussi à s'extraire s'arracher (douloureusement) de nos accueillants canapés.Certes, pas de folies pour moi, mais le plaisir des yeux est intact, et c'est bien là le principal (pour ma bourse du moins). En rentrant, j'ai trouvé mon Darling à la maison, ce qui est toujours appréciable quand on a le sentiment de ne faire que se croiser en permanence (heureusement qu'on n'envisage pas de faire des mini-moi ou des mini-lui...). Et puis, afin de me délasser (ou plus précisément parce que j'avais trop mal aux arpions d'avoir cavalé) j'ai décidé de prendre un bain agrémenté d'un bath melt de chez Lush.

Et là... la mésaventure commence. Parce que voyez-vous, j'ai un petit rituel trempette. Je fais couler le bain relativement chaud, dans un premier temps, puis je me plonge dedans (avec un bouquin ou un magazine, bien sûr). Jusqu'à ce que je trouve que c'est un peu trop chaud. Alors je fais couler un filet d'eau froide, le long de mes gambettes de préférence, pour le petit côté douche écossaise (what else?). Et quand je me mets à avoir la chair de poule (ce qui sur la cellulite donne un effet de texture intéressant), je remet de l'eau chaude. Vous imaginez bien qu'à ce tarif, la trempette peut durer. Sauf que là, j'ai eu un petit souci. Dans des circonstances obscures et absolument inintéressantes pour notre histoire (donc je zappe), le tuyau du débordement n'a pas rempli son office et l'eau s'est insidieusement infiltrée sous ma baignoire. Qu'elle s'étale en mare dans ma micro salle de bain jusqu'à déborder sous la cloison de ma chambre fut une chose plutôt ennuyeuse. Mais qu'elle dégoutte de je-ne-sais-quelle manière pour aller détremper la tapisserie de mes voisins du dessous fut autrement inopportun.

Plusieurs raisons à celà:

- Ca fait un an et demi que je vis dans l'immeuble sans jamais avoir rencontré véritablement aucun de mes voisins. Pas que je ne sois pas sociable. Mais d'une part j'ai disons des horaires un peu à part, et d'autre part ça ne me déplaît pas d'être tranquille chez moi, après avoir vu tant de monde au boulot. Donc je ne souhaite pas plus que ça faire leur connaissance, encore moins dans ce genre de conditions.

- Ces voisins en particulier, ça fait un an que je les entends ponctuellement se disputer, voire se filer des coups. De préférence le week-end quand j'aimerais bien pouvoir continuer de dormir après 8h. Il se trouve que la tuyauterie du chaufage est bien indiscrète et que je profite de ce fait de leurs moindres éclats (mais pas leurs ébats, ce qui, soit dit en passant, semblerait être une des sources du conflit). Et avoir le son sans l'image fait travailler l'imagination. Je me suis donc imaginé une mégère hystérique, frigide, avec du poil au menton et un beauf en jogging polyester et bide à bière. Pas forcément envie de me frotter à ces gens-là.

- En grande procrastinatrice impénitente que je suis, j'ai malencontreusement différé le paiement de mon assurance habitation. Et merde. Boulette.

A ce moment de l'histoire, on peut se dire que je suis dans une panade bien comme il faut. Mais je ne peux tout de même pas perdre à tous les coups (j'ai déjà une vie pourrie par bien des aspects, ça suffit). Alors quand ma voisine sonne à ma porte pour me prévenir du problème, j'ai déjà la bonne surprise de me trouver nez-à-nez avec une jeune femme qu'à première vue on qualifierait de "bien sous tout rapport". En plus, tout à fait charmante, elle s'excuse de me déranger. Sympathique ma foi. La petite dame de l'assurance aussi. Hyper rassurante, jusqu'à me conseiller de bidouiller pour ne pas avoir de soucis. Ceci dit, je n'en ai pas eu besoin puisqu'on s'est arrangés entre nous, ce qui m'a donné l'occasion de rencontrer aussi le supposé beauf bedonnant (en réalité plus proche de l'informaticien propre sur lui que du supporter braillard, mais l'habit ne fait pas le moine). Donc tout est bien qui finit bien, en ce qui concerne cette mésaventure. Certes, j'en ai passé une nuit blanche à me torturer les méninges, annihilant tout le bienfait de mon charmant lundi, mais ce fut le seul évènement réellement pénible, largement compensé par la présence des cop's le vendredi soir (ouais, j'ai eu une vie sociale un vendredi soir... inespéré!) et la charmante soirée qu'on a passé toutes ensemble!

En revanche, je n'en dirais pas tant de la dernière, qui fut affreuse à tous points de vue. Fatigante, énervante, déprimante: un cocktail détonnant qui a fini dans les larmes et qui m'a pourri le week-end, alors que j'étais justement de repos. A l'envers de Darling, pas de projets, n'ai vu personne, suis restée seule à me lamenter sur mon sort que de toute façon c'est ma faute si ma vie est toute nulle, je n'ai que ce que je mérite (dixit mes chers parents, incapables de passer outre leurs réflexions pour simplement me remonter le moral).

Et aujourd'hui une nouvelle qui commence. Je dois le dire, de la mauvaise façon: lundi de Pâques, lever 4h45 pour aller bosser (eh oui, y en a des...), tête dans le guidon pendant toute l'escale du matin, tête dans le guidon toute l'escale de l'après-midi aussi. Des pleupleus de Pâques. Des tonnes de pleupleus (comment ça, les voilà les cloches???).

Espérons que la suite soit meilleure...

Publicité
Commentaires
A
Ca me rappelle un souvenir ca ;)<br /> J'explique, je vivais dans la rue la plus festive de Rennes, dans un vieil immeuble, donc qui dit vieil immeuble, dit vieille charpente. Mon voisin du haut était canon, ma meilleure pote et moi on bavait pas mal dessus, bref, un jour, on était a l'appart, pour le repas des filles, on papotait devant un apéral, quand on a entendu un vieux bruit chelou, c'était le voisin canon, qui était en train de se doucher, quand sa douche a cédé, pour atterir dans notre salon. Bon on a tellement eu peur, que pas le temps mater... Le voisin va bien... Et maintenant il est marié avec ma meilleure pote ouh ouh ca aide parfois ce genre de mésaventure ^^<br /> Bisous
Ma vie c'est du blabla...
Publicité
Publicité