Le retour de l'enfant prodigue!

Hi guys! Après une looooooonguelooooooongue absence, je reviens ici pour blablater encore plus mieux, encore plus fort sur ma merveilleuse et fascinante vie. Au menu de ce post, du rire, des larmes, de l'angoisse, de la colère, un volcan, de l'action, bref, tout pour vous laisser les pupilles collées à l'écran...

Alors commençons par l'info principale de la semaine dernière: l'éruption de l'Eyjafl Ejayfjo Eflayo du volcan islandais qui a créé un joyeux bordel chez les transporteurs. C'est-à-dire mon boulot. J'aurais pu faire partie de ceux qui se retrouvent à se regarder dans le blanc des yeux en attendant que les affaires reprennent, mais ça aurait été beaucoup moins drôle à raconter. Alors j'ai fait partie de ceux qui se sont sortis les doigts du remonté les manches et qui ont permis à des milliers de voyageurs de rentrer chez eux. Jamais autant eu l'impression de bosser à la chaîne: "Référence de résa? Passeport? Carte d'embarquement, embarquement au fond. Suivant!", surtout quand on passe d'une petite escale gentillette de 80-100 passagers piétons à une complètement dingue de 1000!!! Je crois que le plus intéressant a été tout de même de prendre parfois cinq minutes pour demander à ces gens (si désespérés qu'ils ne bronchaient même pas devant les prix faramineux et la perspective de dormir par terre) d'où ils venaient, combien de temps ils ont mis et surtout combien ça leur a coûté: 2000€ en taxi depuis Nice, 3000€ en voiture de loc' depuis le sud de l'Espagne, compte perdu entre les multiples billets de train, bus, les taxis, le stop la marche pour ceux venus d'Italie, sans parler de ceux s'étant retrouvés à faire des New York/IstanbulIstanbul/Milan/Paris/Caen avant d'arriver à Londres... Et le plus surprenant au final, c'est que la grosse majorité d'entre eux a été absolument charmante, à se confondre en remerciements et à s'extasier sur la facilité des opérations. Bon, j'ai quand même eu un régulier qui a trouvé ça dommage de ne pas avoir droit à sa cabine gratuite tout ça parce que ces pauvres gens exténués avaient eu le mauvais goût d'acheter toutes les cabines disponibles. Et un doux rêveur qui pensait avoir une priorité pour l'embarquement parce qu'il avait une cabine et qu'il avait impérativement besoin de recharger son portable. Drôle.

Du genre info récurrente: j'en ai marre de mon boulot. Ouais, ça change pas des masses. Mais après avoir failli me manger une patate de la part d'un chauffeur routier psychotique, après avoir failli me faire refaire les rotules par un connard impatient, et après avoir vu et/ou entendu les injustices perpétrées envers certains de mes co-détenus, je me dis qu'il faut que ça change et que ça urge. Méchamment. Donc j'ai pris mes renseignements pour une formation d'assistante bibliothécaire, j'ai eu une conversation plutôt surréaliste avec une "charmante" personne du pôle emploi (mais pas surprenant quand on connaît l'efficacité redoutable de la structure) et j'ai décroché un rdv avec un conseiller Fongécif dans un délai de six jours au lieu de deux mois. Si ce n'est pas le vent qui souffle dans mon dos, je me demande ce que c'est...

Et puis, comme dans les vraies infos, on termine sur une note un peu plus légère: un joli mariage! Samedi, après dix ans d'un bonheur sans nuages et deux très beaux enfants, Angélique (ex-collègue de mairie) a décidé de dire oui au taciturne Cyril et de nous faire partager sa joie. Extraordinaire chance pour moi, j'étais libre et Darling itou. Sapés ultra glam': pantalon et gilet noir sur chemise violette avec cravate têtes de mort (the détail qui tue) pour mon chevalier servant, robe à froufrous grise, veste noire, pochette et escarpins argentés pour moi, on était fin prêts pour faire la fête (trop besoin de ça). C'est donc sous un soleil estival que nous nous sommes mis en route, en retard par ma faute (tergiversations trop longues sur le choix de la coiffure et du makeup). Et alors que j'espérais rattraper un peu du temps perdu sur la route (quoi, les limitations de vitesse c'est pas pour les chiens? c'était un cas d'urgence), manque de bol: pont de Bénouville levé, route coupée... Ni une, ni deux, je me fais un beau demi-tour à la roots et file en contrebas, en espérant que l'écluse ne soit pas elle non plus ouverte! Heureusement, je réussis à éviter tous les pièges avec brio et c'est avec seulement cinq petites minutes de retard  que nous sommes arrivés à destination. Montée d'émotion en voyant Ange sur le parvis de la mairie, sublime dans sa robe de princesse brodée de délicates perles roses. Et puis bonheur de retrouver mes anciennes collègues, toujours aussi jolies et adorables et toujours accompagnées (sauf une, mais parce que le prince n'a toujours pas frappé à sa porte) de leurs non moins adorables moitiés. La cérémonie fut courte, le maire drôle, les "oui" francs et clairs, bref, un beau mariage rondement mené, suivi d'une séance photo où les peaux les plus délicates s'échauffèrent sous l'ardent soleil de cette fin d'avril. Ayant réussi à filer deux paires de collants en moins de dix minutes (en remontant le premier, traître qui cherchait à s'encarquailler autour de mes chevilles, puis en enfilant celui de secours qui n'a même pas passé l'épreuve de la première jambe), j'ai personnellement apprécié la température clémente. Et puis, l'heure de l'apéro a bien vite sonné le rappel et nous nous sommes rassemblés dans une belle et grande salle des fêtes, soigneusement décorée par la maman de la mariée, tout en blanc et rose dans une jolie évocation de la robe. Toute la soirée s'est enchaînée sans faux-pas (du moins de mon point de vue) et le dancefloor a vu quelques-uns de mes pas de danse favoris (la Mawie-Théwèse notamment). Que du bonheur quoi!

Voilà, la suite au prochain épisode!

Comments

[amalia]

Quand je pense qu'on voulait partir en vacance a Dubaï ben on a bien fait je te le dis moi d'aller dans le finistere ^^
Ha les mariages comment j'adore ça!!! Tu aurais du mettre la photo de la cravatte, ma fille commence elle aussi sa collection de fringues tête de mort^^