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Ma vie c'est du blabla...

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22 mars 2011

I wish, i wish

Vendredi soir, ils arrivent. J’ai hâte. Et en même temps je suis super stressée. Au point de bouffer des trucs en poudre deux fois par jour. Chuis conne ? Chuis conne. Mais j’y peux rien c’est compulsif. Et puis c’est la faute de ma frangine aussi. Je lui avais dit de rien dire. Mais elle n’a pas pu tenir sa langue. Du coup, ils savent. Et ils vont être déçus. Je le sais, c’est inévitable. Mais si je peux essayer d’adoucir, hein, ca vaut le coup de bouffer de la poudre, pour en jeter à leurs yeux…

Vanité des vanités. Pas moi. Enfin, j’espère pas. Je crois pas. Même si je veux être jolie pour le jour J, je veux surtout être moi. Mais je crois qu’il y en a une pour qui ca va être difficile à accepter. Je la connais comme si elle m’avait faite…

Mais que voulez-vous ? On ne se refait pas. J’attendrai en vain les mots, chauds comme un soleil printanier et ne récolterai qu’un froid soleil d’hiver. Au mieux une bise de Novembre…  Je voudrais tellement croire qu’elle change, qu’elle s’adoucit, qu’elle est capable d’avoir des élans spontanés et sincères. J’aimerais qu’elle joigne les mains sur sa poitrine, qu’elle étouffe un sanglot, qu’elle écrase une larme de joie quand je vais lui montrer le plus bel élément de mon attirail de mariée (perso, je pourrais passer des heures à l’admirer). J’aimerais que ses yeux brillent d’excitation quand on parle du sujet, j’aimerais qu’elle s’enthousiasme pour des petits riens. J’aimerais qu’elle me dise qu’elle est fière, que je suis jolie, no matter what.

J’aimerais vraiment.

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15 mars 2011

LA robe, LA suite...

Je disais donc? Ah oui, les mésaventures robesques. Romanesques. Ubuesques.

Comme toute bonne future mariée, j’ai acheté les magazines, j'ai pâli à la vue des agendas, j'ai compulsé la liste des salons du mariage, j'ai surfé, que dis-je, j'ai fait un véritable long-cours sur le Net. Et puis je me suis dit que ca ne pouvait pas être si compliqué de trouver une foutue robe.

Lors de mon premier Salon du mariage, j'ai commencé à réaliser que ca n'allait pes être si simple de faire admettre mes vues. BM, auto-renommée pour l'occasion la MOG (Mother Of the Groom pour les nuls de l'acronyme), avait décidé de me convaincre que LA robe pouvait me tomber dessus sans crier gare et que ca valait le coup de tenter. "Mouaif" moi je lui dis "ca n'empeche que, primo, je veux pas d'une meringue, deuzio je veux pas d'une meringue chère, troisio... ben y a pas de troisio". Je peux vous dire que LA robe, je ne l'ai pas trouvée là. Pas une seule ne s'arrêtait avant le sol. Pas une seule n'avait de rose. Pas une seule n'avait ce que je cherchais, Et quand bien même elle l'aurait eue, les vendeuses avaient une fâcheuse tendance à s'écrier "le 2 juillet??? de cette année??? mais c'est bientôt, ca va être juste...". La MOG, pas démontée pour deux sous, m'a alors assuré qu'on leur prouverait qu'elles avaient tort. Et m'a convaincue d'aller essayer des meringues.

Mardi dernier donc, nous nous sommes mises en route. Premier arrêt, House of Beauly. Où une vendeuse à l'allure de rat de bibliothèque nous accueille très timidement. Bordel, ca part mal. Ca empire quand elle se limite à m'apporter les deux seules robes du magasin susceptibles de contenir ma superficie. Je me décompose à la vue de la première mais l'enfile bravement. Avant même de me voir dans le miroir, je sens la catastrophe. La MOG, dont je mettais en doute la capacité à être totalement impartiale, me regarde un instant avant de s'écrier "oh la la non, on dirait une quenelle!!!". On vire! Pas question de ressembler a ca:

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Ou pire... CA!!!

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Hum hum... (entre parenthèses, allez voir le site tackyweddings.com, c'est à mourir)

Bref, deuxième essai, pas convaincant non plus, j'ai cru me perdre puis me noyer dans l'amas de tissu (entre autres parenthèses, j'ai repensé au dessin animé Anastasia, ou elle cherche le Grand Cirque de Russie dans la robe immense qui lui est tendue...). Overdose de meringue. Chocolatée en plus celle-là. Pas de chance, le marron, j'ai horreur de ca, a plus forte raison sur ma robe de mariée... NEXT!

Dans le magasin suivant, j'ai commencé à avoir quelques sueurs froides lorsque la demoiselle en charge s'est avérée très directive. Mais, point positif rapport à la précédente, au moins, elle a essayé... M'a sorti 5 robes, de la plus simple à la plus sophistiquée. Toutes blanches, toutes à traine, toutes emperlousées, toutes pas du tout ce que je voulais. Les zygomatiques fatigués de faire semblant, j'ai quand même accepté de jouer le jeu, pour la MOG. Et ai été surprise...

Première tentative, sympathique. Je me suis tout de suite transformée en créature de magazine, ce qui n'est pas peu dire. La MOG en avait les larmes aux yeux (mais elle triche, elle est en pré-ménopause alors même les Bisounours ca la fait pleurer). Le problème à mon niveau, c'est que, dans le miroir... c'était pas moi.

Qu'à cela ne tienne, me dit la demoiselle en se remontant les manches, on essaye autre chose! Je vous passe les détails fatigants, elle finit par me trouver une robe magnifique, me l'enfile, me serre (facon mère de Kate Winslet dans Titanic) dans le corset et....

Waaaaaaaaaaaah...

J'en conviens, c'est très beau. Ca scintille, ca virevolte, c'est tout doux. Ca me fait une silhouette de guitare, moi qui pensais tenir de la bouteille d'Orangina. Je minaude devant la glace, j'entends déjà les murmures d'admiration. La MOG est béate.

Le conte de fées, ordinairement s'arrête là. La mariée a trouvé, alléluia, le reste n'a que peu d'importance... Mais dans mon petit coeur, je sais que la route est encore longue. Je connais la réponse mais pose la question tout de même: puis-je me permettre une telle robe? Evidemment non. Pour la simple et bonne raison que son prix côtoie les trois mois de loyer. Et que je trouve ca ridicule.

Ai-je tort? Ai-je raison? Regretterai-je un jour de n'avoir pas eu un mariage de princesse? J'en doute honnêtement. Parce que je sais que j'aurai un mariage de rêve, quelle que soit la robe. Même si ce n'est pas celle-ci:

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En attendant, afin d'éviter d'être accusée de faire du teasing... je peux vous le dire: LA robe, je l'ai bien trouvée.

Et elle ne sera dévoilée que le 2 juillet!

11 mars 2011

Certaines quêtes sont pavées d’épines…

Celle pour une robe décente en fait partie, j’en ai bien peur. Évidemment, vous vous doutez bien qu’on ne parle pas de n’importe quelle robe, mais de LArobe. Celle dont toutes les filles sont supposées rêver depuis leur âge le plus tendre, celle qui fait d’elles les princesses du jour le plus important de leur vie. Celle qui coûte un bras, les yeux de la tête, et la peau des fesses tant qu’on y est. Voilà, on entre dans le vif du sujet. Les deux grosses épines : je n’ai pas exactement la plastique d’une princesse (quoique, Fiona version nuit…) et encore moins les fonds inépuisables.

Et ces deux épines, je les ai prises bien profond dans mon petit peton sans soulier de vair… Je vous raconte ?

Bon, déjà, pour poser le décor, il faut bien réaliser une chose importante à mon sujet : je n’aime pas trop beaucoup ça, être comme tout le monde. Bien que j’aie une conscience accrue d’être d’une banalité absolument affligeante (fille sans histoires, ne fait pas de vagues, fondue dans le décor, à la limite de l’invisibilité vraiment), j’aime à penser que je suis un poil différente dans ma normalité. Ma psy avait suggéré un moment que mon apparence pouvait constituer une tentative de différenciation. Pour des raisons évidentes, j’avais pas trop aimé l’idée : j’aurais inconsciemment mais volontairement infligé ca à mon corps ? Calembredaines et billevesées ! Ou pas ? Bref, là n’est pas le point de ma parenthèse. Le point est que, étant différente (ou souhaitant l’être), je ne peux décemment pas me contenter d’une de ces robes toutes identiques : longues, blanches/ivoire/crème/autre couleur révélant un cruel manque de fantaisie, à bustier emperlousé. Une vraie robe de princesse, quoi ! Attention, ne nous méprenons pas, je ne critique pas les mariées (passées ou futures) qui ont fait ce choix : elles ont probablement plus l’âme de princesses que moi et ces robes ont été faites pour elles. Et c’est tant mieux. Mais pas pour moi.

Mon idée de base était d’user des deux couleurs que j’aime le plus : le rose et le noir (Mr Stendhal, rassurez-vous, il n’y a pas plagiat me dit-on). Un truc un peu dingue mais super girly. Un truc totalement moi en fait. Un truc comme ca.

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Semblerait que ca ait causé stupeur et tremblements (pardon Mme Nothomb). Surtout chez ma chère Maman, visiblement conservatrice (qui a soufflé moralisatrice ??? qu’on se dénonce svp). Mais c’est ce que je voulais alors je me suis accrochée. J’ai néanmoins laissé tomber le côté dingue, sur l’argument tout à fait sensé de ma petite sœur que, certes, c’était honorable de vouloir être différente mais de là à être déguisée… Bon, c’est peut-être pas tout à fait comme ca qu’elle l’a dit mais c’était l’idée.

Et puis j’ai trouvé ca.

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Que j’ai montré à Belle-Maman, enthousiaste. Laquelle m’a assuré qu’une de ses copines, couturière de profession, pouvait réaliser ca pour moi, sans problème. En rose et noir, à plus forte raison. Moi, toute à ma joie d’avoir une telle opportunité n’ai commencé à nourrir de doutes que sur le tard. Jamais elle n’a tenté de me contacter, même par le biais de BM (on va la raccourcir un peu, c’est moins fatigant comme ca), ne serait-ce que pour discuter de mes idées. Ca sentait de plus en plus le roussi, jusqu'à ce que, un poil angoissée, je finisse par presser BM d’obtenir une info, n’importe laquelle, pour qu’au moins j’aie quelque chose de concret. Qu’y a-t-il de plus concret qu’un prix qui vous arrive dessus comme un platane de  route nationale, un jour d’accident ? J’espère sincèrement que la métaphore ne fera pas grincer des dents mais c’est comme ca que je l’ai vécu. Le choc. Pourquoi tenir à dépenser tant d’argent pour une robe qui, après une douzaine d’heures de gloire, va finir dans un plastique au fond d’une armoire ? Pour avoir le plaisir de la sortir, une fois tous les dix ans, pour la caresser comme on caresserait un chaton, pour l’enfiler vite fait, voir si on a pris/perdu du poids, pour se sentir a nouveau une jeune mariée l’espace d’un instant ? Pour quelqu’un qui fonctionne avec un tout petit budget, ca  n’a aucun sens, excusez-moi. Autant pour les alliances, ca ne me dérange pas de dépenser trois mois de loyer, autant pour un bout de chiffon, quand bien même serait-ce de la soie sauvage…

Alors j’ai cherché une solution. Et ai laissé filer mon envie de ne porter que du rose et noir. J’ai retourné la chose un millier de fois dans ma petite tête : si j’accepte de n’avoir que des détails roses et noirs, mon choix sera moins limité, dans la robe comme dans les accessoires, et bonus non négligeable, les zygomatiques de ma chère Maman seront de nouveau en état de marche.

 

Suite au prochain épisode…

4 mars 2011

Du vrac, au kilo ma bonne dame!

Je sais bien que ça fait un bail, voire même plus. Je sais bien que c’est pas bien de ne pas donner de nouvelles comme ça. Je sais bien que ce n’est pas comme ça qu’on maintient le lien, si ténu soit-il. Mais c’est pas ma faute, je suis débordée. Et je n’ai toujours pas dans ma petite maison dans la forêt (où je vais rester, by the way) cette merveilleuse invention qu’est la technologie. Donc pour toute communication avec le monde, je suis obligée de rester scotchée à mon bureau. On comprendra donc qu’après une bonne journée de boulot, mon souhait le plus cher n’est pas forcément de passer du temps supplémentaire sur mon clavier… Mais puisqu’il le faut (le faut-il vraiment ? qui s’en soucie ?), quelques news, remarques réflexions amassées comme ça, délivrées comme ça aussi. En d’autres termes, un gros tas de VRAC. Youpi ? Youpi !

-          Jusqu’à maintenant, ça ne me dérangeait que moyen d’avoir un abattoir entre ma maison et mon bureau. Certes, contourner des mares sanguinolentes le matin et voir des bestioles à moitié dépecées le soir, c’est pas glam, mais ça fait partie du folklore de ma vie. Enfin, ça, c’était avant que la chienne ne me ramène fièrement une patte de cerf, avec des poils et un sabot dessus. Dire qu’il y a des gens qui font tout un fromage quand leur chat leur dépose une souris morte sur le paillasson. On croit rêver.

-          Il fait moins froid. Ou alors c’est que je me suis vachement adaptée. Genre, y a pas longtemps, j’ai passé la journée en jupe/t-shirt/gilet. A la British quoi. La mutation est en marche…

-          Par contre, je dois être un peu en manque de lumière. Je suis crevée. A moins que ce ne soit juste le manque de vacances décentes. Du genre où on ne fait absolument rien d’autre que… Rien. Des

-          Maintenant, je connais personnellement deux personnes qui ont écrit des bouquins. La première travaille avec moi et écrit sur des trucs pas toujours fun. Dans le genre pavé botanique. Mais il en faut pour tous les goûts. La deuxième n’a pas encore terminé son œuvre mais j’ai l’immense honneur et privilège de la lire avant tout le monde. Je souhaite d’ailleurs préserver l’anonymat de l’auteur, qui probablement ressentirait une pression énorme en étant ainsi exposé dans le World Wide Web et perdrait tous ses moyens. Je veux juste te dire, à toi, auteur en herbe : tu es mon D., je suis ton E. !

-          Dans un domaine plus léger, j’ai commencé le sport. Ouais je sais, dans ma bouche, c’est presque un gros mot. Mais au gros mot, le gros remède. Ou au gros cul, les kilos perdus ? Bref, il est juste hors de question que je me trimballe cette silhouette de cachalot pour le 2 juillet alors je souffre. Pour être belle moins moche. Je cours. Pas vite, pas très longtemps. Mais je le fais. Et puis je Zumba (ndlt : je shake mon booty sur des rythmes endiablés, même que hormis le souffle court et les muscles douloureux, j’ai presque pas l’impression de faire du fitness). Que la force soit avec moi.

-          Et puisqu’on parle de trucs girlie, je suis dans les préparatifs à fond. Trop ? Je ne sais pas. Ce qui est certain, c’est que je détesterais devenir une de ces « bridezilla » qui font suer leur monde. Mais quand on habite un bout du monde où la mentalité c’est « doucement le matin, pas trop vite le soir et puis y a pas le feu au loch de toutes façons », c’est dur de garder ses chakras apaisés en regardant le temps s’enfuir…

-          J’aimerais vraiment pouvoir parler du big day. Tout le temps. Et en VF s’il vous plait. Mais mais mais… D’une part, c’est un peu compliqué de se trouver des agendas communs dans lesquels on puisse caser des papotes d’au moins 30mn (ben oui, sinon ça vaut pas le coup). Et puis de l’autre, je prépare des trucs tellement sympas que si j’en parle, j’ai peur de gâcher l’effet de surprise. Alors je ronge mon frein. Et j’en parle en anglais à des gens qui ne seront peut-être plus surpris mais ça m’est égal.

-          Puisque je ne peux pas en parler, je peux au moins partager quelques liens qui m’inspirent vraiment. Voire tellement que j’ai littéralement volé certaines idées. Au diable l’honnêteté et l’originalité, je suis un mouton (en Écosse, what else ?) mais j’assume. Alors il y a les petites frenchies d’Un Beau Jour. Site tout joli, tout poétique. Je connaissais d'avant les blogs de Navie (à l'écriture tellement percutante) et d'Eléonore Bridge (formerly known as La Méchante, dont j'aime beaucoup l'univers). J'aime vraiment leur collaboration. Et puis dans un registre un peu moins soft mais tellement fun (et dans lequel je me retrouve beaucoup plus que dans le tradi-tradi) il y a Kat, de Rock'n'Roll Bride... Comment dire? Une nana tatouée, aux cheveux roses, qui fait l'apologie des mariages décalés? J'ADORE! Et puis dans le même style, Offbeat Bride, où l'on peut mater du wedding porn tout son saoûl. Attention, pas de méprise: pas de gens tout nus, hein mais plein de mariages différents, où les mariés partagent leurs photos avec le monde entier. Je ne m'en lasse pas.

 

30 décembre 2010

Voyage, voyage, ou tribute to Desireless

On dit souvent que les voyages forment la jeunesse. Dicton à la con tiens. Celui qui l'a énoncé n'a jamais essayé de rallier la Normandie depuis le fin fond du trou du bout de l'Ecosse en bus. Je serais même prête à parier qu'il n'a jamais bougé de chez lui. Ou alors c'était un nanti en jet privé, parce que sinon, je vois pas.

La jeunesse, avant tout, elle est pas toujours très fortunée. Donc elle essaye de voyager pas cher, quitte à ce que ce soit à dos de dromadaire. Ou pire, en bus (ouais, je suis sûre que le dromadaire, c'est pas si terrible). La jeunesse, elle s'était dit que 12 heures de bus, ça n'était qu'un petit sacrifice en comparaison de l'économie réalisée.

La jeunesse, elle savait pas ce qui l'attendait (la conne).

Sartre pensait que l'enfer c'était les autres, moi je dis que c'est le bus Inverness-Londres avec les autres en plus. Déjà, il faut savoir qu'Applecross-Inverness en ce moment, c'est déjà deux heures et demie de bagnole. La faute aux congères qu'arrivent pas à se tenir correctement et qui bloquent la route principale. Du coup, obligés de prendre la route secondaire qui fait genre "de Brest j'irais bien à Marseille mais en passant par Lille". J'exagère à peine. Arrivés à Inverness, bien évidemment, pause pipi. Sauf qu'un dimanche à 18h, Boxing Day (26 décembre, férié), trouver des toilettes relève de l'exploit. Et nous, les exploits, c'est pas trop notre truc. Tant pis, se dit-on, on ira dans le bus.

A partir de là, on va faire simple: premier bus, en panne, changement avant même d'avoir fair 1km. Deuxième bus, plus petit, bondé, toilettes dégueu. Troisième bus, formidable, aux trois-quarts vide (un quart plein?), ca n'a duré qu'un heure et demie. Quatrième bus, bondé, surchauffé, empuanti, Darling et moi séparés, toilettes... y a même pas de mot. J'en aurais pleuré si je n'avais pas été si assommée par la fatigue, l'inconfort et les odeurs. Quant à Darling... il n'a quasiment pas pipé mot mais son visage hurlait "je souffre mille morts, achève-moi, je t'en supplie". J'ai honte de nous avoir imposé ça.

Je crois qu'au retour, on va jouer les nantis, quitte à manger des pâtes pendant un mois.

Et puis, quand même, histoire qu'on ne se fasse pas d'idées, le but valait largement toute cette peine... Vacances, en France!

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28 décembre 2010

Noël, noël, noël...

J'étais pas très enthousiaste, les évènements m'auront donné raison: Noël, y a pas de quoi fouetter un chat... Je ne dirais pas que c'était mauvais, ni même moins bien qu'en France: c'était... différent. Et pas très festif finalement.

Réveillon: à l'origine, rien de prévu. "Keuâââ???" me suis-je étonnée auprès de Darling. Pas de repas, pas de bonnes choses à manger, pas d'ouverture anticipée de cadeaux, pas de... on aura compris, vraiment rien. Pas possible, ni même envisageable. Il fallait que je remédie à ça, et à défaut de foie gras et autres délices typiques du réveillon frenchy, ce sera raclette. Plus glamour, tu meurs. Mais tant pis. Au moins, on passera pas le Réveillon comme deux petits vieux. Invités: Belle-Maman, Tatie, les deux beaux-frères. Dont un qui finalement ne viendra pas et l'autre qui n'aime ni le fromage ni les patates. Et merde.

Bon, soyons honnêtes, finalement j'ai quand même passé une bonne soirée, étant donné que la raclette a fait sensation ("oooh, c'est drôle ces petites poêles", "aaaahh le fromage qui fond", "mmmmh, c'est tellement français") et qu'après on est descendus au pub pour faire un quizz de Noël, qu'on a gagné Darling, Belle-Maman et moi.

Le hic, ça a été le lendemain... Déballage des cadeaux en famille vers 10h, le beauf' une bière à la main, le deuxième disparu dès l'ouverture d'un jeu vidéo. Pas trop d'embrassades pour remercier, c'est toujours pas entré dans les moeurs (balais dans le... hein). Et puis direction le pub pour les "Christmas drinks". Ou comment se retrouver à souhaiter Joyeux Noël à de parfaits inconnus dans un brouhaha inimaginable, alors qu'on préfèrerait de loin un canap' et des films débiles en famille. Darling et moi nous sommes assez vite esquivés, tandis que les autres ne sont rentrés que vers 16h. Je dois préciser que pendant tout ce temps, le repas attendait sagement dans le frigo: dinde crue, patates pas épluchées etouétou. Et qu'on avait rien mangé depuis la raclette à 18h la veille. Au final, on a fini par engloutir déguster notre plat de cantoche festin (dinde, farce aux herbes sans farce, navets, carottes, choux de Bruxelles, patates et gravy) vers 19h, pour comater devant une merde télévisuelle Coronation Street vers 19h30.

Je voulais du changement, j'ai pas été déçue du voyage, je peux le dire. Mais je peux aussi dire que vraiment Noël, c'est pas ma came... Vivement Pâques?

21 décembre 2010

Dans 4 dodos, c'est les cadeaux...

imagesCA5KUD0XEt bizarrement, je me sens totalement détachée. Absolument pas gagnée par l'euphorie pré-fêtes (pré-faite?), pas plus emballée que ca par la déco du sapin ou l'emballage de cadeaux, pas même alléchée par l'idée du festin...

Rien, je vous dis. Pas dans l'ambiance. Même le cd de chants de Noel que Darling ne cesse de passer ne m'émeut point. Serais-je devenue insensible? Un coeur de pierre??

Ca fait quelques années maintenant que Noel, c'est sympa, mais bon, voila quoi...

La course au cadeau idéal m'épuise d'avance. Parce que voyez-vous, j'ai pris la bête habitude d'essayer de trouver le cadeau parfait, celui qui criera a celui qui le recoit "je tiens a toi". Sauf que, 1-des fois, quand ca veut pas, y a rien a faire, 2-des gens qui ont tout, ou presque, y en a beaucoup, 3-le cadeau ideal est souvent tue-la-bourse. Et puis ce débordement de choses qu'on est supposés vouloir, qu'on est supposés avoir sans quoi on a supposément raté sa vie, ca finit par me laisser dubitative. Ca veut dire quoi tout ca?

Sans compter toute cette débauche de bouffe, avant, pendant, après les repas a rallonge. Attention, pas de méprise, je ne crache absolument pas sur le foie gras, le chocolat, le champ' et autres délices hautement calorifiques (nan mais vous m'avez bien regardée, genre, je suis de celles qui se contentent de lécher l'emballage...), mais étaler sur le reste de l'année, ca pourrait etre bien aussi. Faire autre chose que d'ingérer puis de digérer pour mieux recommencer. Au moins ca nous épargnerait toute l'hypocrisie des magazines féminins: "perdre 10 kilos avant les fêtes", "comment ne pas se gaver comme une oie", "au secours, le chocolat m'a tuer (sic), depuis j'ai l'air d'une dinde dans mon bikini" et autres joyeusetés.

Je crois qu'en fait j'aime plus Noel. Et cette année, je pars en plus vaincue d'avance: la perspective d'avoir un Noel différent a été gâchée par la neige. C'est joli tout ce blanc mais ca sert a quoi si la moitié des invités n'est pas là? On va se retrouver a six: Darling et moi, sa maman, ses deux frères (pas exactement sociables) et sa tante. Repas de Noel genre le 25 a 15h, dinde, farce beurk et choux de Bruxelles. Pas de Reveillon de prévu. Merde, je déprime d'avance en fait.

Pour finir, si je ne devais avoir qu'un cadeau, ce serait une réponse a la question suivante: si une tartine de confiture tombe toujours du mauvais coté et qu'un chat retombe toujours sur ses pattes, que se passe-t-il si on attache la tartine sur le dos du chat? J'attends des idées, voire des photos ou des vidéos: ne me décevez pas!

17 décembre 2010

Vrac, pêle-mêle, voire capharnaüm

cristaux_neige02Pas bien, Elo vilaine. Elo trop occupée ou trop fatiguée pour pondre un billet régulier. Même que des fois, Elo elle commence a tapoter les touches et puis elle abandonne vite parce que ca lui grille les neurones de réfléchir en français. J'vous jure, c'est pas tous les jours évident d'être moi...

Alors aujourd'hui, passke c'est vendredi et que c'est ravioli, je fais l'effort. Gnnnngnnn... ouffpouff, c'est 'achement dur quand même! J'vous fais un petit vrac?

- je vous ai jamais parlé du résultat de la soirée Curry & Quizz: fantastique! J'ai fait équipe avec l'Homme, son frangin et un de leur potes et... ben on n'a pas gagné. Faut dire qu'avec "Chuck Norris" répondu presque une fois sur trois, ca peut pas mener loin. Mais qu'est-ce qu'on s'est fendu la poire!

- ca a pas l'air comme ca, mais on ne vit pas tous les jours une vie facile: ca caille sévère dans notre igloo! Un matin, j'ai relevé un tout petit 10 degrés près du lit et 4 degrés dans les wawas... Je peux vous assurer que ca vous coupe l'envie de s'éterniser cette histoire. Sans parler du problème des tuyaux qui gèlent, coupant l'eau. Quand j'ai passé en revue les principaux soucis qui pouvaient nous arriver, je m'étais dit que ne pas avoir d'electricité, c'était le plus gênant. En fait, pas d'eau, c'est pire. Alors je crains désormais l'alliance des deux...

- la neige, c'est super beau. Surtout ici. On se croirait encore un peu plus dans une carte postale. Et puis comme on n'a nulle part où aller, c'est que moyennement emmerdant. Sauf que des fois il faut quand même prendre la voiture pour le boulot. Et on oublie vite que la route est pas exactement toute plate. Et que monter une cote verglacée, c'est un exercice auquel on n'est pas très habituées, 'Wingo et moi... Saleté de neige en fait.

- du coup, j'ai réussi a dégotter une paire de moonboots pour 'Wingo. La dernière du pays, m'a-t-on dit. J'ai pas eu besoin de conduire depuis, c'est con, hein.

- je tuerais pour une raclette.

- j'ai pas eu besoin de tuer, la raclette est venue a moi: un appareil et 1.4kg de frometon en colis de Noyel. Parents, je vous aime (encore plus depuis qu'on est loin)

- je tuerais pour une fondue.

- euh... j'ai dit JE TUERAIS POUR UNE FONDUE. Papa Noyel? Les amis? Quelqu'un???

- Lu sur le blog de Caroline "La chick lit est à la littérature ce que les kinder sont au chocolat. Le truc c'est que je kiffe à mort les kinder". J'adore.

- mon lecteur DVD a rendu l'âme. Ce qui signifie que désormais, je n'ai pas la télé, pas le téléphone, pas internet, et qu'on ne peut plus mater de films. J'ai plus de bouquins neufs et j'ai pas de Kinder non plus. Quoi, j'arrête de me plaindre? Dites donc, je fais ce que je veux!

- j'ai reçu des cartes de voeux, je trouve ca trop chou cette coutume indigène. Comme eux, je les expose sur le bord de ma fenêtre, c'est joli, ca scintille et ca a un petit coté suranné qui me plaît bien...

- on a fait samedi dernier nos courses-cadeaux pour nos deux familles. Le plus drôle dans l'histoire, c'est qu'on a trouvé des cadeaux pour tout le monde mais qu'on s'est complètement oubliés. On va dire que notre cadeau c'est les petites vacances en Normandie. Ca ne fait pas un joli paquet a déballer sous le sapin mais tant pis...

- notre chien a une horloge interne si précise que je me demande si elle n'est pas un peu suisse. Debout a 5h tous les matins. (grommelle, grommelle)

- aux gens qui se demanderaient si l'étape suivante pour l'Homme et moi ce ne serait pas un bébé, je dis NOOOON!!! Voir raison ci-dessus. Cette bête est pire qu'un bébé: pipi, caca, vomi, nuits pas complètes, mâchouillage de tout ce qui traîne et bêtises conjointes avec le lapin, ces animaux auront notre peau, je vous jure!

- mais il sont si meugnoooooons, surtout quand on les prend en flag' et qu'ils nous font le coup des grands yeux...

- j'ai envie de marrons grillés (ben ouais, comme ca)

- quand je sors du boulot, il fait nuit noire. Rien de bien exceptionnel a ca vous me direz. Sauf que chez moi, y a pas un lampadaire, et c'est ultra-flippant. Surtout quand j'oublie ma torche. Ca donne l'impression d'etre aveugle (enfin, j'imagine que c'est plus ou moins ce qu'un aveugle peut ressentir). Du coup, je tatonne et je me fous les jetons toute seule quand je ne sens plus la route sous mes pieds... Et puis meme quand j'ai ma torche, ca fait peur, on dirait Blair Witch. On a pas idée de vivre dans un trou pareil!

- pour ceux qui auraient un sens de l'observation aigu, ce billet a des accents, mais pas partout. J'ai appris a faire les accents sur un clavier qwerty, oui m'sieurs-dames, chuis une geekette presque accomplie. Mais c'est tellement fastidieux que je le fais pas tout le temps. La feignasse prend le pas sur la geekette.

Bon ben voila, ca rattrape un peu le coup, non? Allez, prochain arrêt, les réjouissances de Noyel!

2 décembre 2010

Ce blog est décédé...

Ou du moins c'est ce que j'ai pensé en essayant de me rappeler la date de parution de mon dernier billet... Mais en visitant les stats, j'ai constaté que non, ce petit blog tout bête et pas toujours très intéressant vivotait gentiment dans une dimension parallèle à mon monde, attirant des visiteurs divers et variés. La preuve en images.

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12 novembre 2010

Ce soir

Ce soir, c’est le week-end. Un week-end que j’attends depuis lundi matin. Ouais je sais, ça fait fonctionnaire comme réflexion.  Attention, pas que je critique hein, entendons-nous bien, c’est juste une boutade rapport à l’éternel cliché…

Donc ce soir, c’est le week-end et ça tombe bien, je suis crevée. Bonne semaine bien remplie, avec du déplacement professionnel éreintant (imaginez deux heures et demie de conduite sur route merdique, dont retour dans le noir, pour une heure de rdv), de la bonne surprise concernant notre recherche de fonds (£52.000 allouées pour la restauration de l’église, qui nous permettent d’en débloquer 150.000 de plus), de la mauvaise surprise (du boulot comptable pas simple, putain de TVA), du froid mouillé pas sympa (brrr, pas marrant le matin quand il faut se lever) et plein de petites joies toutes simples (trouver un héron cendré sur le bord de la fenêtre, voir un troupeau de biches détaler gracieusement quand je sors le matin, me perdre dans la contemplation du feu dans le poêle, faire une partie de Scrabble en écoutant Sinatra). Je prendrais bien quelques vacances en fait, tellement je suis naze. Les jours s’enchaînent à une cadence infernale et je ne vois rien passer.

Ce soir, c’est le week-end et je suis certaine que lundi matin, je me demanderai encore où il est parti. Heureusement, je n’y suis pas et, en attendant que cette fois soit différente, je sais d’avance que je vais passer une bonne première soirée.

Ce soir, c’est « Curry & Quizz » au pub. L’idée, c’est de proposer diverses sortes de currys au menu du jour et de coupler ça avec une animation sympa, un genre de Trivial Pursuit à grande échelle. Ca risque de donner !

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Ma vie c'est du blabla...
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